La longueur des télomères du sperme ne conditionne pas la fertilité masculine

Publié: 18 décembre 2017|Actualisé: 3 septembre 2019|A propos de la reproduction assistée.|Article révisé par : Équipe médicale d'Eugin

Une recherche menée par la clinique Eugin conclut que la longueur des extrémités des chromosomes n’est pas un biomarqueur pertinent de la qualité des spermatozoïdes chez les hommes souffrant de normozoospermie

Les télomères – les structures nucléoprotéiques situées aux extrémités des chromosomes – font l’objet de nombreuses études qui évaluent leur importance lors des processus cellulaires comme le vieillissement, le cancer ou la fertilité.

Dans le cas de la fertilité, la longueur des télomères des cellules spermatiques a été mentionnée en tant que biomarqueur éventuel de la qualité du sperme, car ses variations s’associent à des paramètres altérés du sperme, à une augmentation de la fragmentation de l’ADN, à une faible qualité de l’embryon et,  finalement, à des taux de grossesse plus bas. Toutefois, une étude réalisée dans le laboratoire de la clinique Eugin, leader en PMA, a permis de remettre cette hypothèse en cause.

Lors de l’étude la plus vaste réalisée jusqu’à présent, qui a analysé 700 traitements environ, les chercheurs d’Eugin ont conclu que la longueur des télomères du sperme  lors de la formation de l’embryon n’a pas d’effet significatif du point de vue statistique (p >0.05) sur la qualité de l’embryon ou sur les taux de grossesse clinique, évolutive et d’enfant né. En somme, au niveau du succès des techniques de PMA.

Un de ses auteurs, Marc Torra-Massana, souligne l’importance de l’étude d’Eugin car, contrairement à des études précédentes, “nous avons séparé le facteur de la longueur des télomères d’autres variables qui conditionnent les résultats de la technique de PMA  chez un couple et qui sont liées aux caractéristiques de la femme”. Selon le Dr Montserrat Barragán, co-auteure de l’étude et responsable du laboratoire de recherche fondamentale d’Eugin, situé dans le Parc scientifique de l’Université de Barcelone (PCB),  “cela a été possible car, au lieu d’analyser des cycles où  des gamètes des deux membres du couple interviennent, le gamète masculin était issu d’un donneur de sperme”.

Cependant, le Dr Barragán remarque qu’il faudrait continuer à élargir l’étude en analysant des échantillons présentant différents diagnostics car, dans cette étude, seuls des échantillons d’hommes souffrant de normozoospermie et ayant une qualité de sperme optimale ont été utilisés.

Congrès Asebir

Les résultats de l’étude menée dans le laboratoire d’Eugin situé dans le Parc scientifique de l’Université de Barcelone, ont été présentés lors du IXe Congrès Asebir (Asociación para el Estudio de la Biología de la Reproducción), qui a eu lieu à Madrid du 15 au 17 novembre 2017. Plus de 500 professionnels, nationaux et internationaux, ont assisté à cette rencontre où les derniers progrès en matière d’embryologie, de génétique, d’andrologie et de cryobiologie ont été présentés, débattus et analysés.

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